Le patrimoine industriel dans tous ses états, un hommage à Louis Bergeron

Couverture de l’ouvrage – Cliché Sylvie Bergeron

Collection Patrimoines n°7
Éditions de l’université de Savoie-Mont Blanc, 2019
ISBN 978-2-91973-284-5
Prix 38 €

AVANT-PROPOS
par Gracia Dorel-Ferré, Présidente de l’APIC

L’ouvrage que nous vous présentons ici rassemble les communications des journées qui ont célébré les 20 ans de l’APIC, en juin 2017. En effet, l’APIC ou Association pour le patrimoine industriel de Champagne-Ardenne, a été créée en automne 1997, juste après la publication par Louis Bergeron et moi-même : Le patrimoine industriel, un nouveau territoire, Éditions Liris, 1996.

Depuis, l’APIC a organisé une quinzaine de rencontres qui ont rassemblé d’éminentes personnalités du monde scientifique et associatif de France, d’Europe et du monde, devant plusieurs centaines d’auditeurs. En 2005, une soixantaine de spécialistes et membres de structures culturelles de la Région Champagne-Ardenne collaboraient à l’édition de l’Atlas du patrimoine industriel de Champagne-Ardenne, les racines de la modernité, dédié à Louis Bergeron. Cet atlas est toujours notre référence et notre base de travail. Avec la DRAC Champagne-Ardenne nous avons célébré en 2009 la fin de l’inventaire du patrimoine industriel dans cette région par un colloque : Le patrimoine industriel de Champagne-Ardenne, diversité et destinées, publié dans les Cahiers de l’APIC. Plus récemment, l’APIC a participé aux célébrations du Centenaire de la Première guerre mondiale par un colloque publié en 2014 portant sur Guerre et Paix en Champagne- Ardenne et ailleurs (1914-2014). Quels patrimoines ?
À la suite de notre enseignement à l’Université de Savoie-Mont Blanc, plusieurs titres de la collection Patrimoines du LLSETI, une collection créée à la demande de Denis Varaschin, président de l’Université, ont été publiés en collaboration avec l’APIC : La métallurgie ouralienne, par Elena Alekseeva et Venyamin Alekseev, en 2010 ; Les silos, un patrimoine à inventer, actes du colloque de Nogent-sur-Seine, en 2012 ; Villages ouvriers et villes-usines de par le monde, en 2016 sous ma direction. Au niveau régional, l’APIC a pu faire un bilan de ses travaux avec les Mémoires de l’Industrie, une exposition itinérante assortie d’une publication du même titre, aux Éditions LieuxDits en 2016.
Notre association est adhérente du CILAC, association pour le patrimoine industriel en France et de TICCIH, association internationale, expert auprès de l’UNESCO pour les inscriptions de sites industriels sur la liste du patrimoine mondial.
Pendant toutes ces années, l’ombre portée de Louis Bergeron planait sur nous : ce grand intellectuel, professeur à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales à Paris, mon directeur de thèse, qui m’avait confié pendant quelques temps le secrétariat de la revue l’Archéologie industrielle en France, avait inspiré et impulsé notre travail. À côté de la recherche universitaire, il avait favorisé la formation d’un réseau d’associations en qui il voyait le véritable vivier de la connaissance dans le domaine du patrimoine industriel. Devenu président de TICCIH, il n’avait cessé de susciter les mêmes intérêts en Amérique latine et en Russie ouralienne. Sa revue, Patrimoines de l’Industrie, traduisait sa recherche fervente vers une conception élargie du patrimoine industriel, qui ne peut se comprendre dans sa diversité et ses caractères communs, qu’à l’échelle planétaire. Nous avons exploré la voie qu’il nous avait tracée, tout simplement.
Le colloque a donc rassemblé les praticiens du patrimoine industriel de la Région Grand Est et de la France. Quelques-uns des chercheurs les plus reconnus sur le plan international sont venus apporter leur concours. Nous leur redisons toute notre gratitude pour le chemin parcouru ensemble.
Cette célébration réussie est aussi l’oeuvre de la ville de Charleville-Mézières qui nous a accueillis dans le beau musée de l’Ardenne dirigé par Carole Marquet-Morelle. Terres Ardennaises, qui depuis plus de 35 ans oeuvre pour la connaissance, l’histoire et le patrimoine de cette belle région, et avec qui nous lie une longue amitié, a été un autre artisan de la réussite de la manifestation.


AVANT-PROPOS
par Denis Varaschin, Président de l’Université de Savoie – Mont blanc

N’ayant pas été un élève de Louis Bergeron, pas davantage un ami ni même un proche, étais-je le mieux placé pour écrire ces quelques lignes d’avant-propos ? Je me suis posé la question, une forme de réponse, mais Gracia Dorel-Ferré nous aura convaincu de prendre la plume.

En effet, il ne s’agissait pas seulement d’un hommage à la personne, que tant d’autres ont rendu avec talent, mais d’appréhender une œuvre qui a enfanté de vastes perspectives. Les périodes de la Révolution et de l’Empire auxquelles il consacra ses primes recherches d’abord centrées sur Paris le conduisirent à porter une attention particulière aux notabilités économiques et plus particulièrement aux manufacturiers en passe de devenir des industriels. Ne se laissant pas enfermer dans un doux carcan spatial parisien, il réalisa le tour de la France, puis du monde. En effet, partant d’une approche renouvelée des entrepreneurs et de l’industrialisation, il participa ensuite avec son aîné Maurice Daumas (1910-1984) à ouvrir la voie féconde de l’histoire des « logiques techniques » puis, à partir des années 1970, contribua plus que d’autres grands historiens de l’économie à faire émerger un nouveau territoire scientifique, l’anglaise « archéologie industrielle » qui aura muté en « patrimoine industriel », mais aussi un objet incertain devenu discipline universitaire. C’est d’ailleurs au Creusot que j’ai rencontré pour la première fois Louis Bergeron, exposant avec distinction, bienveillance et savoir, l’histoire glorieuse du site.
Cheminer de l’histoire au patrimoine n’allait pas de soi. Les réticences académiques existèrent autour de ces allers-retours entre archives et terrain qui risquaient de corrompre la réflexion. Un historien sérieux pouvait-il se risquer à étudier des « traces », « matérielles et immatérielles », des activités scientifiques mais surtout techniques et industrielles, à côtoyer le milieu associatif et les sociétés savantes, l’ouvrier et le contremaître, à avoir un pied dans la théorie et un autre dans la pratique si ce n’est le cambouis des moteurs et machines des ateliers ? L’intérêt pour des « paysages technologiques » que l’on ne s’était pas encore risqué à promouvoir ne risquait-il pas d’entraîner vers quelques promiscuités disciplinaires ?
La réponse se fit « en marchant » et « en sauvegardant », de la roue hydraulique au haut fourneau en passant par forges et fonderies. En rassemblant aussi, à l’image de prestigieux élèves comme Denis Woronoff et Serge Chassagne, mais aussi Michel Cotte, Geneviève Dufresne et Gracia Dorel-Ferré, et plus largement encore avec la fondation en 1979 du Comité d’information et de liaison pour l’archéologie, l’étude et la mise en valeur du patrimoine industriel (CILAC).
L’ouvrage, qui s’achève heureusement sur des approches urbaines et industrielles, rend aussi hommage en respectant le cheminement intellectuel mais aussi l’action d’élargissement pensé des objets, de dépassement des usuels réseaux académiques et de refus de quelque concession que ce soit sur la qualité des travaux rassemblés. Le souci du travail bien fait, la volonté dans ses engagements, le sens de la responsabilité individuelle et collective, autant de clefs d’une œuvre, d’un savant et d’un homme.
À tous ces titres, les Presses de l’université Savoie Mont Blanc sont honorées et fières d’accueillir un livre ample, différent et qui deviendra assurément de référence.


Sommaire de l’ouvrage

PARTIE I : ÉPISTÉMOLOGIE DU PATRIMOINE INDUSTRIEL

Introduction
Genèse, méthodes et outils du patrimoine industriel, Gracia Dorel-Ferré, APIC
Grammaire du patrimoine industriel

  1. Le patrimoine de l’énergie, l’eau et le charbon, Gracia Dorel-Ferré , APIC
  2. Patrimoine bâti en Champagne-Ardenne, inventaire, protection, valorisation, Françoise Picot, APIC
  3. Le patrimoine écrit et iconographique, quel statut, quelle reconnaissance ? Eric Montat et alii, Archives Départementales des Ardennes
  4. Une étude de cas : la filature de Neuflize (1857-1977) Jean-Pierre Marby, APIC
  5. Les machines du tapis Point de Sedan, Sébastien Haguette, APIC
  6. Le patrimoine industriel d’une base aéronautique, Philippe Delorme, APIC
  7. Mémoire du Chemin Vert, Carole Correaux, APIC

PARTIE II : POUR UN PATRIMOINE INDUSTRIEL SANS RIVAGES

Introduction
Nouveaux domaines, nouvelles perspectives, Gracia Dorel-Ferré, APIC
Le patrimoine social et culturel de l’industrie

  1. Réguler le travail des filles : les ouvroirs de Troyes, Jean-Louis Humbert, APIC
  2. Patrimoine visible et patrimoine invisible, le patrimoine social des siècles de l’industrie, Bertrand Vergé, APIC
  3. Quelques moments de l’histoire du cinéma dans les Ardennes, une aventure industrielle, commerciale et culturelle. Jacques Lambert, Terres Ardennaises, APIC.

Mobilités et innovations, la fabrication d’un patrimoine

  1. Mobilités des techniques et des techniciens en Europe : l’exemple des moulins et de la malterie Sassot à Nogent-sur-Seine, 1880-1914, Christel Werny, APIC
  2. « Égaler en qualité les productions étrangères ». Mobilité des personnes et des types de productions en Champagne septentrionale, 1770-1850, Jean-Pierre Marby, APIC
  3. Le four à puddler et la machine à faire des clous, les cheminements de deux innovations dans les Ardennes, au XIXe siècle, René Colinet, Musée de la métallurgie, Monthermé
  4. Spécialistes étrangers en Oural du XVIIIe siècle au début du XXe siècle, Elena Alekseeva et Vladimir Mikitiouk, Académie des Sciences de Russie, antenne ouralienne, Institut d’histoire et d’archéologie (Ékaterinbourg)

Le patrimoine de l’agroalimentaire

  1. Le silo de Novorossyisk, Russie méridionale, Lydia Groznykh, Université d’Ekaterinbourg, Oural
  2. Les espaces de l’approvisionnement alimentaire de Barcelone, municipaliser, libéraliser, protéger le réseau des marchés, Mercè Renom, Université de Barcelone
  3. Les magasins à succursales multiples, un patrimoine en quête de reconnaissance, Maryse Baudson, APIC

Villages ouvriers et villes-usines

  1. Les villages ouvriers, une introduction au sujet, Pablo Lopez Calle, Université Complutense, Madrid
  2. Saint Gobain et ses cités, 200 ans d’habitat ouvrier à la Manufacture des Glaces 1692-1992, Fabienne Bliaux, Archives Départementales de l’Aisne
  3. Les isolats industriels en Alsace, Frank Schwarz, Inventaire Grand Est
  4. Joeuf (Meurthe-et-Moselle) ou la mise en scène de l’urbanisme « wendélien », Pascal Thiébaut, Inventaire Grand Est

PARTIE III : CONNAITRE, TRANSMETTRE

Introduction
Une mobilisation citoyenne en progrès, Gracia Dorel-Ferré, APIC

Les villes et leur patrimoine

  1. Transformation des silos à grain du Cap : authenticité, signification et réutilisation. David Worth, TICCIH
  2. Pisagua, port du nitrate. Mise en valeur de son théâtre et de la Tour de l’horloge, Jaime Migone, TICCIH Chile
  3. Le patrimoine industriel et son potentiel urbain : le cas de Nijni Taguil (Oural) Margarita Kouzovkova et Yuri Baranov, Musée-réserve de Nijni Taguil
  4. Les villes et leur patrimoine : Singen, un modèle pour le patrimoine urbain en Allemagne, Christel Werny, APIC
  5. Le patrimoine industriel wallon : un patrimoine de villes et de provinces, Jean-Louis Delaet, APIW, Bois du Cazier

La médiation du patrimoine industriel

  1. La médiation du patrimoine industriel à Sedan dans le cadre du label Ville d’art et d’histoire, Mélanie L’Hénoret, Sedan
  2. Le parc de Champagne, un patrimoine unique issu de l’industrie, Christophe Henrion, APIC
  3. Troyes, l’usine du Vouldy et le futur centre européen Maille Mode Marques (CE3M) Eric Blanchegorge, Musées troyens et Jean-Louis Humbert, APIC
  4. L’organisation territoriale du musée des Sciences et des Techniques de Catalogne, Eusebi Casanelles, TICCIH
  5. Trente ans de sauvetage, de préservation et de mise en valeur de la zone minière de Real del Monte et Pachuca (Mexique central) Belem Oviedo Gamez et Marco Antonio Hernandez Badillo, AHMM, A.C. et TICCIH-Mexique
  6. L’armurerie « Airovka » de Zlatoust (Oural, oblast de Theliabinsk). Un exemple de mise en valeur pédagogique et touristique, Vladimir Guerassimov, Airovka

Enseigner le patrimoine industriel

  1. Enseigner le patrimoine industriel à l’école élémentaire : les tuileries de Pargny sur Saulx, Françoise Picot, APIC
  2. Le patrimoine industriel à l’école élémentaire : la batellerie de Vitry le François, Loïc Hervé, APIC
  3. Le patrimoine industriel au collège : les Docks rémois (1888-1987), Maryse Baudson, APIC
  4. L’invention de la machine à vapeur, bien plus qu’une révolution technologique. Une proposition pour la classe de seconde de lycée, Chantal Ravier, APIC
  5. Le patrimoine industriel dans une classe de lycée : les ardoisières ardennaises françaises, Patrice Gielen, APIC

CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
par Florence Hachez-Leroy, MC-HDR, EHESS/CNRS, Présidente du CILAC

Le colloque des 20 ans de l’APIC, tenu du 21 au 23 juin 2017, était dédié à Louis Bergeron, dont l’importance intellectuelle pour le patrimoine industriel à l’échelle nationale et internationale a été considérable. Ces trois jours furent l’occasion de réunir des chercheurs et des praticiens du monde entier qui, tous, avaient en commun d’avoir croisé le chemin de l’APIC et de sa présidente, Gracia Dorel-Ferré.

Les échanges furent riches, cordiaux et variés. L’ouvrage qui en est tiré rend compte de cette diversité tant dans les approches que dans les espaces géographiques, mais il va bien au-delà. Gracia Dorel-Ferré nous propose ici le fruit de sa réflexion sur une discipline, son histoire, ses enjeux, ses réalisations tant en France qu’à l’étranger, forgée au contact de son directeur de thèse, Louis Bergeron, et de ses multiples expériences, expertises et visites de terrain.
Le patrimoine tangible est au coeur de cet ouvrage : les chapitres en articulent les différentes échelles, depuis l’objet technique en passant par le site et jusqu’au territoire. L’approche internationale est ici féconde et permet de confronter les réalisations tout autant qu’elle donne à enrichir et renouveler l’histoire de l’industrie. L’un des grands mérites de cet ouvrage est sans nul doute cette ouverture qui met à la portée du public francophone des travaux récents et très solides.
De cet imposant volume, nous retiendrons la multiplicité des acteurs qui cherchent, analysent, identifient, préservent, transmettent le patrimoine de l’industrie et le mettent en valeur. En premier lieu, les associations dont le rôle a été dès l’origine essentiel et le demeure. L’on nous prédisait la disparition des associations qui, certes, peinent à renouveler leurs membres : à l’inverse, on voit aujourd’hui l’apparition régulière de nouvelles venues qui mènent à bien des projets de grande valeur.
Les enseignants, ensuite, sont des relais indispensables et essentiels dans la transmission de l’histoire et du patrimoine industriels. Leurs contributions illustrent la réussite de l’implication d’enseignants à tous les niveaux du cursus scolaire, et bien sûr, en creux, le rôle important joué par Gracia Dorel-Ferré lorsqu’elle était inspectrice pédagogique régionale de l’Éducation nationale. La question reste posée de savoir comment transmettre durablement le flambeau de ces expériences au sein de l’Éducation nationale.
Les collectivités locales et les institutions publiques sont aussi des acteurs incontournables. Parmi elles, il faut souligner la place des archives départementales et des archives municipales qui constituent des lieux ressources très précieux et contribuent par leurs expositions à sensibiliser un large public à l’histoire, à l’architecture et au patrimoine industriels. Il en est de même des structures muséales qui sont des lieux de références et de transmission de la connaissance, et pour certains, des moteurs du développement et de la préservation du patrimoine industriel. L’une des tendances fortes du XXIe est de concevoir les musées techniques comme des lieux de vie des communautés autour et pas seulement des lieux dédiés aux touristes : c’est un changement notable.
Enfin, les entreprises peuvent être et devraient être beaucoup plus souvent des acteurs de la valorisation de leur patrimoine, au lieu d’en être les fossoyeurs pour certaines. Le cas russe de Vladimir Guerassimov dans l’Oural est à ce titre exemplaire. Le chemin est encore long pour parvenir à sensibiliser les entreprises françaises, et cela reste un thème d’actions pour l’avenir.
Car tout n’est pas bleu et l’ouvrage ne prétend pas gommer les difficultés, les échecs et les aspérités. La situation à l’échelle française reste ainsi déséquilibrée dans sa prise en compte du patrimoine industriel, comme en témoigne l’avancée inégale du repérage systématique du patrimoine industriel lancé par l’Inventaire général en 1986, soit plus de trente ans. Sur des pans entiers du territoire français, la défense du patrimoine industriel relève encore d’une croisade, et la question des moyens financiers qui y sont alloués est partout cruciale. Des questions restent naturellement en suspens et ouvrent des pistes pour poursuivre la recherche comme les actions sur le terrain, connaitre et promouvoir le patrimoine industriel tangible et intangible. Il en est ainsi des études de genre ou des humanités environnementales, de la résilience des territoires de l’industrie ou des espaces coloniaux, du développement durable et de la transition énergétique, par exemple.
Cet ouvrage nous donne donc à lire, à réfléchir et à discuter : il ne prétend pas à l’exhaustivité, mais il constitue sans nul doute un jalon important, un ouvrage de référence.


Petite bibliographie apicienne, à télécharger (PDF)

Collection Patrimoines n° 7
Laboratoire Langages, Littératures, Sociétés
Études transfrontalières et internationales
Université de Savoie-Mont Blanc
Université de Savoie-Mont Blanc
BP 1104   F-73 011 Chambéry Cedex
http:/www.llseti.univ-smb.fr

Réalisation
Brigitte Barrucand
Direction artistique
Patrick Belin
Illustration de couverture
Sylvie Bergeron
Coordination éditoriale
Denis Capovilla

Tous nos remerciements à l’Inventaire général du patrimoine culturel
site de Champagne-Ardenne où nous avons puisé l’essentiel de notre documentation

ISBN : 978-2-919732-84-5
ISSN : 2105-8954
EAN : 9782919732845
Dépôt légal février 2019

Direction du laboratoire LLSETI
Dominique Lagorgette
Comité éditorial
Alain Becchia (Université de Savoie/LLSETI) ; Yves Bouvier (Paris IV) Christian Guilleré
(Université de Savoie/LLSETI), Marie-Noelle Polino (Rails et Histoire) Denis Varaschin
(Université de Savoie/LLSETI)

Publication du laboratoire LLSETI
Catherine Brun

Directrice de la collection
Gracia Dorel-Ferré

Comité scientifique pour la publication
Présidente : Florence Hachez-Leroy, MC-HDR, EHESS-CNRS,
Présidente du CILAC, membre du bureau de TICCIH
Elena Alekseeva
Académie des Sciences de Russie, branche ouralienne,
Louis André
Université du Mans, secrétaire du CILAC, Association française pour le patrimoine industriel,
Eusebi Casanelles
Président d’honneur de TICCIH, The international commettee
for conservation of industrial heritage,
Jean-Bernard Cremnitzer
École d’architecture de Rouen, CILAC,
Jean-Louis Delaet
Président de l’Association wallonne de patrimoine industriel,
directeur du Bois-du-Cazier,
Gracia Dorel-Ferré
Présidente d’honneur du CILAC, présidente de l’APIC,
Xavier de Massary
Inspection des Patrimoines, Inventaire général du patrimoine culturel,
Belem Oviedo Gamez
Directrice des Archives Historiques et de l’association des Musées de la Mine
de Pachuca et Real del Monte, Hidalgo, Mexique,
Jonathan Truillet
Monuments Historiques, DRAC Grand Est.

Cet ouvrage a bénéficié de la collaboration de l’APIC
(association pour le patrimoine industriel de Champagne-Ardenne)
en particulier de : Esther Belin-Ferré et Gracia Dorel-Ferré pour les traductions de l’anglais
et de l’espagnol ; Lydia Groznykh pour les traductions du russe.
La relecture orthographique a été réalisée par Marie-Louise Pignon, Françoise Picot,
Claudie Hermant, Terres Ardennaises (Jacques et Lisa Lambert), Jacques Fifis.
On a appliqué dans l’ouvrage l’orthographe rectifiée en 1990.