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Lettre de l'APIC n°21 - Mai 2023
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La Lettre de l'APIC
ASSOCIATION POUR LE PATRIMOINE INDUSTRIEL
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L'APIC sur tous les fronts
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PVAP du Centre-Ville de Reims.
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La ville de Reims a organisé des ateliers participatifs en janvier en vue de l'élaboration du Plan de Valorisation de l'Architecture et du Patrimoine du Site Patrimonial remarquable (PVAP) du Centre-Ville de Reims. Chantal Ravier a participé, pour notre association, à l'un des 5 ateliers d'architecture organisés le 17 janvier 2023.
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En présentation fut réévaluée l'importance du XIXe siècle et de la reconstruction du début XXe siècle, celle-ci pour l'utilisation de nouveaux matériaux comme le béton en particulier.
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L'objet des ateliers était tout d’abord de sonder la vision commune puis d'identifier les menaces.
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Conclusion simplifiée à la suite des comptes rendus des 5 ateliers : ne pas vivre dans le passé tout en conservant sa trace !
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Illustration extraite du document de travail
© Grand Reims
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Les cheminées d’usine de Reims.
Dossier élaboré par notre présidente pour un reportage FR3.
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La cheminée est un symbole fort, qui, associé au toit de sheds, signifie l’usine, même si le charbon n’est plus la source d’énergie prioritaire.
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On a dit des cheminées : ce sont les beffrois du travail, des totems, des obélisques. En brique, elles présentent l’avantage d’assez bien se conserver et d’avoir une faible emprise au sol.
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Elles rappellent une activité disparue. En 2002, l’Inventaire en listait une dizaine à Reims. Aujourd’hui, il n’en reste plus que cinq.
Lire la suite sur notre dossier en ligne…
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Illustration : Machuel et Néouze - Cheminée restaurée - © Fab5669 - CC BY-SA 4.0
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La Centrale laitière de Courlancy.
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Une Marnaise a attiré notre attention sur une centrale laitière située 135 rue de Courlancy, à Reims, la SAFR ou Société Anonyme des Fermiers Réunis qui aurait fonctionné jusque dans les années 1970. De cette laiterie, il ne subsiste que les témoignages de personnes ayant travaillé à la pasteurisation du lait, à sa transformation, à l’embouteillage... mais également ceux des chauffeurs ayant assuré la collecte du lait dans les fermes environnantes. Le journal L’Union a recueilli plusieurs de ces témoignages ; ils ont été publiés les 3 et 19 octobre 2022.
Liens pour les abonnés au journal numérique :
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On peut consulter des photos datant de 1956 qui montrent les activités de cette laiterie dans le bel album de la collection de Laurent Leroy.
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Deux illustrations de la collection
© Laurent Leroy
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<<< Vous pouvez agrandir les illustrations en cliquant dessus >>>
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Articles dans revue Connaissance Sauvegarde & Valorisation des patrimoines du Nogentais.
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Deux bulletins de CSVPN ont diffusé les travaux de Christel Werny, issus du recueil de témoignages du monde du travail au XXe siècle.
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Dans la brochure d’octobre 2022, Monsieur Jean Durey a décrit son métier de chauffeur de locomotive à vapeur de 1957 à 1972 puis Diesel de 1972 à 1985 année de son départ à la retraite. Il a travaillé au dépôt de Noisy-le-Sec et fut chauffeur titulaire en 1976 de la machine 230 G 353 (illustration ci-contre) inscrite aux Monuments Historiques en 1987. Elle a été construite avec son tender aux ateliers d’Épernay. Jean Durey a régulièrement effectué le trajet de Paris à Châlons, soit 6 tonnes de charbon à pelleter aller-retour.
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L’article de la brochure de mars 2023, est construit à partir d’un entretien avec la petite-fille d’un couple d’agriculteurs qui furent propriétaires de la ferme de la Grange des Dîmes dans laquelle s’élevait la plus vaste grange de Nogent-sur-Seine.
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Ce bâtiment de 870 m2 existe encore, reconverti en local d’entreprise et logements. Sa charpente est impressionnante. Il se situait dans le quartier dit du Faubourg de Troyes. C’est là que l’on trouvait les activités de transport terrestre antérieures au chemin de fer dont les charrons Corbin-Garnier et la Poste aux chevaux. S’y concentraient également de nombreux greniers et silos à grains. Les familles d’agriculteurs et de maîtres de Poste aisées et influentes étaient liées comme en témoignent des archives auxquelles notre interlocutrice a eu accès.
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Locomotive 230 G 353 en gare d'Evreux - Wikipedia libre de droits – auteur Roloff, 1987
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La grange des Dîmes, vue générale – Cliché Christel Werny, 2023
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Charpente de la grange – Collection particulière
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L’APIC, membre du conseil scientifique de FUPIA, Association andalouse de patrimoine industriel.
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Caves El Fundador – © Bodegas Fundador
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Comme l’an passé, l’APIC a accepté de faire partie du conseil scientifique du congrès préparé par FUPIA, l’association andalouse de patrimoine industriel. Cette année, les travaux se dérouleront à Jerez de la Frontera, près de Cadix, un haut lieu de la fabrication des vins de Xérès et du Mançanilla, des vins dont la renommée internationale ne s’est jamais démentie.
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Le colloque se tiendra les 19, 20 et 21 octobre 2023, au siège du Conseil régulateur des vins de Jerez et Mançanilla. Tout participant devra acquérir un droit de 75 euros payables en ligne.
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Trois grands thèmes rassembleront les communications : le patrimoine de la vigne et du vin, la recherche et la diffusion en Patrimoine industriel, et enfin les défis du patrimoine industriel face à la Société contemporaine.
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Actualité du patrimoine industriel
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La friche militaire Chanzy à Châlons-en-Champagne.
Quand une ville de garnison réhabilite son patrimoine architectural militaire.
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Le site de l'ancien ERM, Établissement régional du Matériel, où jusqu’en 1999 avant son transfert à Mourmelon, se faisait l'entretien du matériel de l'armée, véhicules, blindés, etc. qui était juste derrière le bâtiment conservé, a été entièrement détruit. Il est remplacé par un Foyer de vie et d’accueil médicalisé pour personnes en situation de handicap et des terrains à bâtir. L'INRAP s'est nouvellement installé dans un bâtiment et parmi les projets, le Champagne Basket souhaite créer un tiers-lieu mélangeant art et basket et un possible musée du cirque.
Nous reviendrons dans un prochain article sur l’évolution de ce site d’une emprise de 23 ha.
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Bâtiments de la caserne du quartier Chanzy-Forgeot à Châlons-en-Champagne
Cliché Martine Combres, 2023
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Le chevalement "empaqueté" © Mairie de Rimogne
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Givet Cellatex - Cliché Aurélien Laudy
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Notre ami René Colinet, spécialiste du patrimoine industriel ardennais, nous informe qu’à Rimogne, le chantier de restauration du chevalement du puits Saint-Quentin a commencé.
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Nous évoquions ce projet soutenu par la Fondation du Patrimoine et sélectionné par la mission Bern dans les Lettres 16 et 17.
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À l'extrémité de la Pointe entourée par la frontière avec la Belgique, Givet fut une ville prospère et vivante. Elle s'est longtemps distinguée par la diversité de ses activités industrielles (piperie, colle, tannerie, cuivre, pierre de Givet) et économiques (commerce, navigation sur la Meuse, armée, tourisme).
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Parmi les sites industriels remarquables, se trouvait l'usine de la Soie Artificielle créée en 1902. L'activité s’y tiendra jusqu'en 2000. La fermeture fut marquée par un conflit social dur qui eut un retentissement national.
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Dans L'Atlas du patrimoine industriel de Champagne-Ardenne, un excellent article (p.142-143) en rappelle l'histoire.
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Acquis par la communauté de communes Ardenne-Rives-de-Meuse, ce site a été "nettoyé" et aucun bâtiment n'a été conservé. Le site dépollué devrait accueillir des panneaux photovoltaïques. Demeurent les cités du quartier de la Soie et la chapelle de Bon Secours.
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Des bénévoles toujours sur le pont !
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Claudie Hermant et Marie-José Baliviera mettent l’accent sur l’importance du travail des bénévoles dans les projets de reconstruction et de rénovation.
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La Hallière (Vosges) : reconstruction en attente.
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À la suite de l’incendie d’août 2021 (voir notre Lettre n° 18), en septembre 2022, Aurélie HUSSON, architecte du patrimoine, a été chargée de la reconstruction de la Hallière et de l’étanchéité du bassin. En février 2023, la DRAC a demandé un état des lieux avant reconstruction avec historique, ce qui a pour conséquence d'ajouter six mois d’instruction.
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Les bénévoles, plus déterminés que jamais, travaillent pour la création du sentier découverte, l’élaboration du nouveau site internet, la fabrication d’objets par l’atelier menuiserie, l’entretien du terrain…
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En 2022, les bénévoles ont passé 1980 heures sur le site de la Hallière et dans les manifestations extérieures. L’équivalent de 13 mois de travail pour une personne à temps complet !
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La fin des travaux de reconstruction est espérée pour fin 2024 afin d’accueillir les visiteurs au printemps 2025.
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Le mausolée de Bourgogne (Marne).
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Notre Lettre n°11 présentait le mausolée de Bourgogne inscrit aux Monuments Historiques en 2020.
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Les bénévoles de l’association de sauvegarde avaient récupéré, trié, classé environ 23 000 tesselles au début de la rénovation de l’édifice. Les spécialistes estiment que l’ensemble exceptionnel des mosaïques en compte au moins un million.
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Depuis neuf ans deux mosaïstes, Jérôme Clochard et Nathalie Chaulaic assurent par tranche la reconstitution des lacunes. 2 m2 auront retrouvé leur éclat d’origine en une dizaine de jours sur place après cinq semaines de préparation en atelier.
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Une des difficultés sur ce site vient du fait qu’aucun carton n’a été retrouvé. Il faut se fier à la symétrie des motifs, aux traces visibles sur le ciment. La prochaine tranche sera réalisée en octobre à partir des calques qui vont être établis.
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Les bénévoles participent à cette étape de rénovation en créant et installant les échafaudages pour chaque intervention. Ils offrent gîte et couvert à ces professionnels.
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Réalisation atelier menuiserie – Clichés Jean-Paul Alison © La Hallière
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Avant et après restauration angle ouest du Mausolée – Clichés Jean-Michel Beix
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Les mercredis du patrimoine
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Vitrail exposé (détail) - Cliché Loïc Hervé © Atelier Simon-Marq
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Après avoir découvert en septembre le Conservatoire des arts métallurgiques de Dommartin-le-Franc, en octobre le Moulin à couleurs d’Écordal, en novembre la place du Champagne Laurent Perrier dans le village de Tours-sur-Marne, en décembre le Musée de La Bertauge à Somme-Vesles, l’année 2023 nous a emmenés découvrir l’Art du Vitrail Simon-Marq à Reims, l’exceptionnel Musée de la Métallurgie ardennaise à Bogny-sur-Meuse et le nouveau Musée de la machine à coudre de Châlons-en-Champagne.
Nous pensons déjà au semestre prochain avec le Musée de l’ardoise à Rimogne, la Villa Demoiselle, une brasserie et d’autres pépites du patrimoine industriel…
Bientôt le nouvel agenda en ligne.
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Prochaines sorties de l'APIC
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Le Zublin, à Neuves-Maisons (en juin).
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Visite de la mine de fer dont l'activité a duré 150 ans et où a été construit dans les années trente l’accumulateur de minerai (conçu par le spécialiste du béton armé Édouard Zublin), inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques de Lorraine depuis 1992. Celui-ci permettait le stockage du minerai de fer et du calcaire (castine) et leur transport par gravitation jusqu'aux Hauts-fourneaux en contrebas, évitant la rupture d'alimentation liée aux aléas de la production minière.
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Le Zublin – Tous droits réservés
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La villa © www.villa-cavrois.fr
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De l’usine au château, près de Roubaix (fin septembre).
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Visite de l’usine textile Cavrois-Mahieu (fondée en 1887 et fermée en 2000) et de la Villa (classée monument historique en 1990) que la famille Cavrois, s'est fait entièrement construire et aménager par l'architecte Mallet-Stevens entre 1929 et 1932.
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La visite évoque l’épopée textile de Roubaix en lien avec les Cavrois.
Pour préparer les visites : l'usine et la villa.
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Idées de visites estivales
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Au XIXe siècle, alors que le Vieux-Port étouffe et n’est plus à même d’accueillir un trafic de plus en plus important en direction de l’Afrique du Nord et de la Méditerranée orientale, la municipalité décide de construire un nouveau bassin de 20 ha, bordé de quais. Ce sera la Joliette, en 1853 qui fonctionnera jusqu’en 1970. Le modèle choisi est celui des Docks de Londres.
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Depuis leur fermeture, les bâtiments étaient à l’abandon. À partir de 1992, ils ont été transformés en bureaux, en boutiques et restaurants. C’est devenu un quartier d’affaires dont on a préservé l’architecture ancienne.
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En face, les anciens silos d’Arenc sont devenus un centre culturel.
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Si vous passez par-là, n’hésitez pas à y jeter un coup d’œil.
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Illustrations : en haut, les anciens docks de la Joliette ; en bas, les silos d'Arenc
Clichés APIC, 2021
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Escalier monumental en fer à cheval, cheminée de briques rouges de 25 mètres de hauteur
© Maison Rouge – Musée des vallées cévenoles
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Musée des vallées cévenoles à Saint-Jean-du-Gard (Occitanie)
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Ce musée est situé dans une ancienne filature de soie de Maison Rouge, activité traditionnelle de la sériciculture du milieu du XIXe siècle dans toutes les Cévennes qui alimente les entreprises de tissus lyonnais fabriquant la soie.
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Le Hangar Y, bijou du patrimoine, ouvre grand ses portes à Meudon (Île de France).
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Premier hangar à dirigeables au monde, il est l'un des seuls encore debout. Classé aux Monuments Historiques en 2000 et inscrit par la France sur sa liste indicative du patrimoine mondial de l’UNESCO, il est réhabilité et devient en 2023 un lieu d'expositions temporaires autour de l'art contemporain.
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Avec des expositions, un parc de sculptures, un restaurant… les ambitions sont immenses, le lieu est beau !
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Façade du Hangar - Tous droits réservés
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La manufacture Bohin (Normandie).
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L’entreprise, créée en 1833 par Benjamin Bohin, s’installe à Saint-Sulpice-sur-Risle, dans l’Orne, en 1866.
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Elle détient aujourd’hui la dernière industrie de fabrication d’aiguilles et d’épingles de France. L’usine étant toujours en activité, l’on peut y observer de manière très rapprochée le travail des ouvriers et le fonctionnement des machines parfois très anciennes.
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Le site industriel comprend également un musée qui présente d’autres domaines du travail artisanal de qualité dans la région comme celui des fondeurs de cloches, de la production de dentelles, de fleurs en soie…
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Découvrez les conditions de visite sur le site Bohin qui propose aussi des visites virtuelles et des idées pour découvrir la région.
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Illustrations : en haut, les bâtiments de l'usine, en bas, le tallage : tri des aiguilles en fonction de leur longueur
Clichés Maryse Baudson
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La fonderie Chappée (Pays de la Loire).
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La bourgade de Sainte-Jamme-sur-Sarthe témoigne de l’activité métallurgique ancienne de la région, une industrie qui a su tirer parti de la puissance hydraulique de la Sarthe.
La fonderie d’Antoigné, créée au début du XVIIe s., reprise ensuite par différentes familles dont celle des Doré en 1854, passe sous le contrôle d’Armand Chappée, déjà comptable de la société, après son mariage avec une fille Doré. La dynastie Chappée est à l’origine d’un paternalisme dont les conséquences transforment radicalement le village qui voit sortir du sol des maisons ouvrières et des équipements sociaux.
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L’ancienne cantine, aujourd’hui transformée en musée, permet non seulement de découvrir cette histoire mais aussi de rencontrer d’anciens fondeurs qui témoignent et assurent des démonstrations de leur savoir-faire.
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© Communauté de communes Maine Cœur de Sarthe, tous droits réservés
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Porcelaine Bernardaud
© www.bernardaud.com
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Usine Bernardaud en 1863
© www.bernardaud.com
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La porcelaine sans limite.
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La porcelaine de Limoges, connue pour son élégance et sa finesse, est un véritable symbole de l'art de la fabrication française. Garante d’un savoir-faire séculaire, la manufacture Bernardaud le fait vivre en le perpétuant et en le diversifiant.
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Manufacture familiale depuis 1863, Bernardaud conjugue savoir-faire et innovation, créativité et tradition françaises.
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À travers sa fondation créée il y a vingt ans, l’entreprise familiale s’efforce chaque année de valoriser le travail d’artistes français et étrangers qui réinventent l’art de la céramique dont la porcelaine est un dérivé.
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Sur le site internet on peut voir des créations et lire "Dans un domaine en perpétuelle mutation, à la pointe du design, la maison Bernardaud développe dans sa manufacture de Limoges de nouvelles technologies et repousse sans cesse les limites des arts du feu".
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Certains d’entre nous avons gardé des souvenirs très forts de notre voyage au Chili, en 2006. On se souvient des immenses installations frigorifiques pour conserver la viande de mouton qui serait expédiée en Europe par bateau. Ces installations, les Bories de Puerto Natale ont été transformées en hôtel de luxe. Jean-Pierre Frérot y est allé, tout en rendant visite à sa fille Charlotte, installée en Patagonie : elle y a fondé une entreprise culturelle et elle fait découvrir -à cheval- les merveilles qui sont restées dans nos cœurs. Voir le lien !
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Vue de Patagonie - Cliché Françoise Picot, 2006
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À lire, à voir, à écouter...
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La revue du CILAC n°79 "Louis ANDRÉ, le patrimoine et le papier".
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Revue consacrée à l'œuvre de Louis André, historien, Maître de conférences à l'université Rennes 2, secrétaire général du Cilac, disparu en 2019.
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Très impliqué dans la préservation des traces matérielles et immatérielles de l'industrie, il avait débuté sa carrière au service de l'Inventaire général en Champagne-Ardenne et était devenu Conservateur du patrimoine, le premier conservateur spécialisé en sciences et techniques, sorti de l'une des premières promotions de l’École nationale du Patrimoine.
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Métamorphoses La réutilisation du patrimoine de l'âge industriel dans la métropole lilloise.
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Édition Le Passage - Collection Beaux Arts, 2013 – 241 p.
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Pionnière en la matière, du fait de sa désindustrialisation précoce, la métropole lilloise a développé un savoir-faire en matière de réutilisation du patrimoine industriel, qui apparait aujourd’hui comme un indéniable atout. Les grandes friches industrielles de la métropole sont devenues une ressource précieuse pour le renouvellement de la ville. Nombre des châteaux de l'industrie textile, halles, brasseries et autres lieux de production d'alors ont fait l'objet d'une reconversion. Leur donner un nouvel usage, c’est préserver leur valeur patrimoniale, essentielle pour l’identité de ce territoire. En parler aujourd’hui, c’est leur donner une visibilité, ici et ailleurs.
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La revue Images du Travail n°14.
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La bande dessinée conduit à observer le travail de multiples façons. Elle permet de mettre le travail en image, de nombreuses publications décrivant nombre de pratiques professionnelles.
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Ce numéro thématique d’ITTI interroge l’articulation entre deux dimensions complémentaires : les acteurs et les actrices du secteur, leurs caractéristiques sociales, leurs parcours professionnels, la division du travail, les rapports sociaux de production... et le contenu même des productions ; quelle place y tient le travail ? Quels types et aspects du travail y sont retenus, montrés et de quelle manière ? En quoi peut-on y lire la marque de celui des acteurs et des actrices du secteur...
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Regards sur Bertrand Gille.
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À travers la présentation enregistrée de Ludovic Laloux, professeur des universités en histoire, édité par Les ANMT de Roubaix
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nous redécouvrons l’œuvre de Bertrand Gille, qui s’attache à l’histoire des techniques.
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En 1949, à 29 ans, celui-ci publie un ouvrage à la fois sobre et imposant par les recherches sur lesquelles il repose : Les origines de la grande industrie métallurgique en France, Paris, Domat Montchrestien, 1949, 212 p.
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Et deux documentaires accessibles en ligne repérés par Noëlle Manzoni :
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La Série Documentaire de France culture diffuse en 4 épisodes "deux siècles de vie dans les mines françaises. Au fond de la mine, ou en surface, on tente d’approcher la vie des mineurs, toute une culture familiale qui se décline entre solidarité, tradition et fierté."
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Un reportage sur TF1 nous présente le métier d’art exceptionnel de veloutier. L'occasion de découvrir un univers rare et un tissu d'exception. Ce reportage disponible sur la page Facebook de la chaîne relate l'histoire de cette entreprise et évoque des témoignages du métier.
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Appel à contribution pour les experts de l’APIC
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Les Premières assises du Patrimoine Hydraulique
24 et 25 novembre 2023 à Caluire-et-Cuire
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L’association L'eau à Lyon & la pompe de Cornouailles dont la mission est de mettre en valeur le patrimoine industriel que constituent la pompe de Cornouailles et les bassins filtrants, organise ce colloque les 24 et 25 novembre 2023 à Caluire-et-Cuire (Lyon).
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Un sujet d’actualité et d’importance parmi les thèmes qui intéressent le patrimoine industriel.
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Tarif adhésion 2023 : 20 euros pour une personne, 30 euros pour un couple.
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Ont contribué à la rédaction de cette Lettre : Marie-José Baliviera, Maryse Baudson, Denis Capovilla, René Colinet, Martine Combres, Gracia Dorel-Ferré, Patrice Gielen, Claudie Hermant, Noëlle Manzoni, Françoise Picot, Chantal Ravier, Christel Werny.
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