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Lettre de l'APIC n°11- Février 2020
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La Lettre de l'APIC
ASSOCIATION POUR LE PATRIMOINE INDUSTRIEL
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L'APIC sur tous les fronts
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L'ANNIVERSAIRE DE L'ÉCOLE 39
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Le 6 décembre 2019, l’école 39, d’Ekaterinbourg (Russie), spécialisée
en français, a fêté son 80e anniversaire. Devant plus de 200 élèves, le Consul général de la France à Ekaterinbourg, Pierre-Alain Coffinier et la Directrice de l’Alliance Française, Lilia Selezneva, ont remercié le corps pédagogique et les élèves de leur contribution au rayonnement de la langue française dans la ville et la région.
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La place d’honneur, dans notre école, appartient au projet international sur
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le patrimoine industriel, historique et culturel de la région de Sverdlovsk initié par la Présidente de l’Association pour le patrimoine industriel, Gracia Dorel-Ferré, à laquelle s'est joint le professeur de russe du lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, Thierry Fogier. Tout le monde a souhaité la poursuite des échanges avec les établissements français
et contribuer, comme par le passé, à l’amitié entre la Russie et la France.
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Intervention à l’école par visioconférence
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CONFÉRENCE SUR LA CITÉ DES CHEMINOTS DE LAON
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À la demande de la Société Historique de Haute-Picardie, notre présidente a donné une conférence sur l’œuvre de Dautry, le créateur des cités de cheminots de la Compagnie du Nord.
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On peut écouter l’intégralité de la conférence sur Youtube.
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La cité des cheminots
de Tergnier
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LE PATRIMOINE AU TUCUMÁN (ARGENTINE)
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Une session de cours sur le patrimoine industriel a été assurée par notre présidente la dernière semaine de novembre 2019, à l’Université de Tucumán, dans le cadre d’un partenariat mis en place par le service culturel de l’Ambassade de France à Buenos Aires. L’Université de Nancy est impliquée et les développements futurs concernent l’APIC. Il s’agit de la mise en valeur du patrimoine sucrier, dont nous avons, en Champagne-Ardenne, quelques beaux fleurons.
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LA MAISON DU PATRIMOINE À TROYES
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Ce lieu de culture et de patrimoine projette de réaliser, avec la participation de l’APIC, une exposition sur les réhabilitations à Troyes. En effet, la ville a hérité d’un patrimoine industriel abondant qui a été rapidement reconverti en logements, bureaux, et sièges d’institutions diverses. Le temps des bilans s’impose.
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CONFÉRENCE PORTANT SUR LE SITE FRA FOR,
DE LA FILATURE À LA VILLÉGIATURE EN PASSANT
PAR LA BONNETERIE
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Conférence donnée par notre ami Jean-Louis Humbert
à Troyes.
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Le site troyen des Moulins Brûlés possède un long passé industriel fondé sur l’utilisation de « l’eau industrieuse » de la Seine. Un moulin y est attesté dès le XIIe siècle. Au XVe siècle, la famille Le Bé y établit quelques-unes de ses papeteries. Au XVIIIe siècle on y trouve deux moulins à blé et un moulin à tan. À partir du XIXe siècle et jusqu’au milieu du XXe siècle, le site est consacré à la filature, avant de se tourner avec succès vers la bonneterie-confection, mais victime de la crise du textile, son activité industrielle s’y arrête à la fin du XXe siècle. Il connaît alors, comme nombre d’autres sites usiniers troyens, une reconversion en habitation.
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L'INDISPENSABLE SAUVEGARDE DU PRESTIGIEUX ATELIER SIMON-MARQ
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Pierre-Emmanuel Taittinger et Philippe Varin annoncent le 11 novembre 2019 la reprise de l'Atelier des maîtres-verriers Simon-Marq fermé après liquidation judiciaire. Ils espèrent relancer cette entreprise, véritable joyau du patrimoine rémois.
Mais l’entreprise quitte le bâtiment art déco de la rue Ponsardin, lieu intimement lié au travail, à l’Histoire de l’Atelier où les maîtres-verriers se sont installés
en 1926.
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Depuis 1640, douze générations ont su transmettre leur savoir-faire, faisant de l'atelier Simon-Marq l'une des plus anciennes entreprises de France. Dotés d'un savoir-faire enrichi par les apports de chacun depuis plus de 350 ans, les artisans de l'atelier Simon-Marq font, pour le travail des couleurs, perdurer des techniques
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Vitrail de la cathédrale
de Laon
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traditionnelles telles que
la gravure à l'acide ou la peinture à la grisaille, tout en innovant avec de nouvelles approches favorisées par l'évolution technologique.
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C'est à cet Atelier que
l'on doit, entre autres, le sauvetage en 1917 des vitraux de la cathédrale Notre-Dame de Reims
après les bombardements allemands.
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À partir de 1957, Brigitte Simon et Charles Marq font entrer dans le patrimoine historique civil et religieux des vitraux d'artistes tels que Chagall, Braque, Miró... suivis de nos jours par François Rouan, David Tremlett, Imi Knoebel,
Jean-Paul Agosti. L'atelier Simon-Marq restaure les vitraux anciens comme ceux de la cathédrale de Laon,
en crée des contemporains comme à Villenauxe-la-Grande avec l’artiste David Tremlett, mais aussi des objets de décoration.
Il est également spécialisé dans la mise en œuvre
des procédures et des techniques de restauration validées par le laboratoire de recherche des Monuments Historiques.
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L'atelier, détenteur du label "Entreprise du Patrimoine Vivant" depuis 2006 avait été racheté par le groupe Fort Royal en 2011.
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Une sortie d’une journée est prévue en octobre sur le site d’un haut lieu de la métallurgie haut-marnaise jusqu’à la fin
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du XIXe siècle, Écot-la-Combe, où nous pourrons partir sur les traces de l’activité
des frères Michel, baptisés les « Princes
de la métallurgie haute-marnaise ». L’importance de ce lieu est évoquée en p.56 de l’Atlas du Patrimoine et p.21 de l’ouvrage de Philippe Delorme sur Jules Rozet (Cahier Hors-série de l’APIC). On peut retrouver ces deux volumes en ligne sur le site internet :
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Le repas de midi suivi d’une présentation du site (exposé puis visite) est prévu à la Taverne des trois fontaines, restaurant installé dans l’ancienne forge :
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Manufacture de Saint-Gobain
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Le programme du 2ème semestre a commencé avec la visite en janvier d’Axon’Cables, fabricant de composants électroniques et de câbles à Montmirail. Il continue en mars sur le site de la Manufacture royale des Glaces de Saint-Gobain, puis au Musée du Chocolat à Saint-Brice-Courcelles en avril pour terminer la saison en mai à Sommevoire en Haute-Marne, au « Paradis », fonds de modèles des statues en fonte.
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Retrouvez les mercredis sur notre site :
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LA COLONIE LIBERTAIRE D'AIGLEMONT
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de Didier Bigorgne, édité par la Société d’Histoire des Ardennes.
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La colonie « L’Essai » est un milieu libre
et de propagande, doté d’un journal qui paraît de façon régulière, Le Cubilot. L’expérience présente des particularités. Le fondateur Fortuné Henry est un militant anarchiste
qui collectionne treize années de prison.
La durée de vie de la colonie, de 1903 à 1909, est la plus longue des tentatives libertaires.
Le mythe bien entretenu est toujours vivant dans les Ardennes du XXIe siècle.
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MUMM, UNE INCROYABLE HISTOIRE
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de Denis Rolland, édité chez Le Pythagore Éditions.
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Mumm, saga familiale et industrielle durant
un siècle de Reims à New-York en passant par Francfort.
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L’histoire commence en Allemagne, où la famille Mumm von Schwarzenstein produisait un vin pétillant fort réputé, le Sekt de Johannisberg. La maison Mumm de Reims
fut créée en 1827. En 1914 elle était
le 3ème producteur de champagne…
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Le n° 100 d’octobre-décembre 2019 propose
un dossier passionnant
sur la franc-maçonnerie.
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REGARDS SUR NOTRE PATRIMOINE
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N° 44 décembre 2019 dans lequel on appréciera particulièrement un article sur l’habitat ouvrier dans les verreries au début du XXe siècle, à partir d’une enquête saisissante mise en œuvre à Reims en 1911 par Félix Michel. Jean-Pierre Marby commente cette source exceptionnelle : un état des lieux de l'habitat ouvrier rémois avant les destructions de la Première Guerre mondiale.
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N°115 de décembre 2019 dont la couverture intitulée
« Émaux et merveilles » résume bien son contenu.
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Le tome n°38 de 2020 est un ouvrage très documenté faisant entrer le lecteur dans l’histoire de la ville. Un chapitre est consacré à l’architecture de reconstruction après la 2nde Guerre mondiale : l’avènement moderniste à Sedan, la genèse des immeubles « Les Peignes » entre 1945 et 1951.
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Le n°144 d’octobre-décembre 2019 présente tout un dossier titré
« la désindustrialisation,
une histoire en cours ».
Ce dossier intéresse tous ceux qui réfléchissent
sur la question du patrimoine industriel.
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EXPOSITION « LES VERRERIES MÉCANIQUES CHAMPENOISES »
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À la médiathèque Louis Aragon de Saint Brice Courcelles du 8 février
au 10 mars 2020.
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Une belle occasion de découvrir une entreprise
qui a marqué le XX° siècle de 1911 à 2009. Conçue par notre collègue apicienne Chantal Ravier, cette exposition qui allie Histoire et objets de VMC (ex. Verreries Mécaniques Champenoises) se compose de différents panneaux avec
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présentent l'entreprise :
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l'évolution historique, le
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travail du verre, les différents services, les innovations
à partir de 2 années-type 1989-90, les conditions
de travail, les luttes sociales et un panneau-parcours relatant l’expérience
d’une jeune étudiante. De nombreux produits VMC sont également à découvrir ou redécouvrir : verres, bocaux, vases, coupes, saladiers, mais aussi des moules, des catalogues…
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EXPOSITION « 1819-2019 DEPUIS 200 ANS DORÉ-DORÉ EST À VOS PIEDS »
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Au musée de la bonneterie
à Hôtel de Vauluisant à Troyes, du 8 février 2020
au 3 janvier 2021.
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Cette exposition revient
sur l’évolution du chaussant depuis 1819 jusqu’à nos jours en terme de formes,
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motifs, ornements ainsi que
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les supports publicitaires créés autour des produits DD. Un autre axe évoque l’histoire familiale, industrielle et sociale de cette entreprise qui façonna la commune de Fontaine-les-Grès.
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Bataville - Photo Havang(nl) [CC0], 2016
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BATAVILLE, UNE VILLE USINE DU XXe SIÈCLE EN MOSELLE
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Bâtie dans les années 30 sur le modèle de Zlin en Tchéquie pour la production de chaussures de la firme, sa visite
ne laisse pas indifférent.
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Caveau familial imposant, de style byzantin construit entre 1898 et 1914 dans le cimetière de la commune de Bourgogne près de Reims, destiné à servir de sépulture aux membres d'une famille locale, riches propriétaires terriens et de fabricants dans le domaine du tissage.
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Mausolée Faynot - Photo G.Garitan [CC BY-SA], 2011
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ASSOCIATION POUR LE PATRIMOINE INDUSTRIEL EN CHAMPAGNE-ARDENNE
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