Lettre de l'APIC n°24 - Mars 2025
apic

La Lettre de l'APIC

ASSOCIATION POUR LE PATRIMOINE INDUSTRIEL

EN CHAMPAGNE-ARDENNE

L'APIC sur tous les fronts

La Champagne-Ardenne terre de terres

Utiliser les terres autour de soi pour la poterie de toute taille, pour des canalisations, pour fabriquer aussi des matériaux de construction comme les briques, les tuiles, a été une grande constante dans les activités des villes et des villages, avant l’industrialisation. Pas partout, cependant, mais là où les terres présentaient les meilleures aptitudes, pour nous, la Champagne humide.

Détail de la frise d'une habitation à Pargny-sur-Saulx - Cliché Monique Debrand

Encore au début du XXe siècle, il y avait, en Champagne-Ardenne de nombreuses tuileries et briqueteries (voir notre Atlas, p. 108-109) et même une sainterie (Atlas, p. 112-113) ! La plupart ont été détruites mais nous en connaissons l’existence à travers les cartes postales anciennes qui sont de vrais reportages. L’industrialisation et les matériaux de construction fabriqués ont bouleversé ce système d’exploitation fondé sur les ressources locales.
Raison de plus pour choyer ce qui reste : la tuilerie de la Croix Callée, dans l’Aube, celle de Pargny-sur-Saulx dans la Marne, sont toutes deux en activité. La briqueterie de Saint-Imoges, qui a cessé de fonctionner depuis longtemps, vient d’être distinguée par la Fondation du Patrimoine et la Mission Patrimoine soutenue par Stéphane Bern.
Si ce choix a suscité bien des articles de presse, on doit l’étude scientifique à Géraud Buffa, "La briqueterie de Bellevue à Saint-Imoges" in APIC, Dorel-Ferré Gracia (dir.), Les arts du feu en Champagne-Ardenne et ailleurs : Actes du colloque international de l'APIC (Reims, décembre 2004). Reims : SCEREN-CRDP Champagne-Ardenne, 2008, p. 42-49.

Briqueterie du Vertin
à Saint-Imoges
© Parc de la Montagne de Reims

En 2005, l'APIC visitait les tuileries de Pargny-sur-Saulx et publiait le Quatre-pages.

Chapelle Pargny-sur-Saulx - Cliché Monique Debrand

FR3 Champagne-Ardenne

Une équipe de FR3 Champagne-Ardenne souhaite mener quelques courts reportages sur le patrimoine industriel de la Région. Nous avons proposé un premier lieu qui est aussi un site emblématique, celui de Pargny-sur-Saulx et ses tuileries. Particulièrement bien étudié par Monique Debrand, avec les encouragements de Françoise Picot, alors IEN sur Vitry-le-François, le site comprend une usine totalement modernisée, une chapelle ouvrière devenue musée de la Tuile et un ensemble de maisons remarquables d’anciens cadres et employés de l’usine. Le site de l’APIC vous offre une série de documents de référence.

Les mercredis du patrimoine

Ce semestre, les mercredis de l’APIC continuent et proposent diverses visites.
Après le musée du Champagne Pressoria le mercredi 29 janvier 2025 à Ay-Champagne, nous avons visité le 26 février l’entreprise GHM à Sommevoire, spécialisée dans le mobilier urbain et avons assisté à une coulée de fonte. Le 19 mars nous a emmenés à Troyes pour découvrir le musée de l’Outil et de la Pensée Ouvrière avec ses collections d’outils de nombreux métiers, classés par thèmes. Enfin, le 23 avril, l’entreprise HAFFNER de Vitry-le-François qui produit de l’hydrogène et du gaz à partir de plantes et de déchets organiques nous accueillera.
Voir la programmation sur le site.

Le musée de l'outil et de la pensée ouvrière à Troyes - Cliché APIC

La sortie de l'APIC en Lorraine

Vingt participants ont suivi du 17 au 19 octobre 2024 le programme de visites, conçu et organisé par notre collègue Martine Combres, sur les traces du patrimoine industriel lorrain : les sites visités sont le reflet de trois aspects des choix au moment de l’industrialisation et du devenir des régions de ce patrimoine industriel.
1- Bataville, cette usine de chaussures, seule usine fordiste du Grand Est, a été créée de toute pièce dans les années 1930 par Thomas Bata pour sa situation géographique propice à son développement (voie ferrée, canal) et un réservoir de main d’œuvre de proximité. Elle a fonctionné jusqu’en 2002.

Bataville vue générale - Collection particulière

Actuellement difficilement reconvertible du fait de l’éloignement de l’autoroute, le site a néanmoins conservé ses bâtiments et sa cité ouvrière classés et labellisés "Patrimoine XXe siècle" et "Monument Historique" en 2014.
Pour approfondir, voir : Jacquot, L., Monier, B., Paindorge, M. et Paye, S. (2023). Bataville (1931-2001). Ville-usine de la chaussure. Grenoble : Presses Universitaires de Grenoble.

Visite de Bataville
Cliché APIC, 2024

2- La Vallée de la Fensch dont le développement est lié à l’exploitation du minerai (charbon et fer) avec la famille de Wendel installée depuis 1704. La famille de Wendel a été amplement étudiée par Denis Woronoff, bien connu des Apiciens, dans des ouvrages, des articles et la belle exposition qui s’est tenue au Musée d’Orsay, dont il a été le commissaire.
Suite à la désindustriali-sation, les sites industriels font l’objet de démolition ; seul un Haut fourneau a été conservé à Uckange. Les bâtiments prestigieux, demeures familiales, grands bureaux, restent, quand ils ne sont pas repris par des investisseurs privés, à la charge des communautés de communes avec les investissements financiers nécessaires à leur conservation.

Notre groupe devant le haut-fourneau U4 à Uckange
Cliché APIC, 2024

Devant les grands bureaux à Hayange
Cliché APIC, 2024

Lieux symboliques visités : le Haut-Fourneau U4 à Uckange ; l'ancien Château de la famille de Wendel, transformé en restaurant, avec vue sur les hauts fourneaux d’Hayange promis à démolition ; le siège de la communauté d'agglomération du Val-de-Fensch, installé dans l'ancien château de la famille de Wendel, et les grands bureaux en cours de restauration ; L'église Saint-Martin avec les vitraux consacrés à la famille de Wendel ; la montée à la Vierge de Hayange qui domine la vallée et offre une vue panoramique sur les installations industrielles de la ville ; la cité Gargan à Hayange, cité de mineurs.
3 –Amnéville (vallée de l’Orne) est le reflet de "l'histoire franco-allemande locale" liée à la période de l’annexion, avec la volonté des Allemands d’exploiter la "minette". Cette période a laissé des traces qui perdurent encore actuellement : héritage social, considéré comme positif avec les avantages liés au droit local d’Alsace-Moselle, mais aussi héritage personnel douloureux avec les déplacements et changements de nationalités. Le Musée de Gravelotte est une synthèse de cette situation : y sont présentées la guerre de 1870 avec les épisodes de Sedan, Bazeilles (à noter les fragments du panorama de Rezonville) et la période de l’annexion avec les salles sur l’industrialisation et les apports sociaux.
À part quelques cités ouvrières dans la commune, ce site industriel est à présent oublié car il a fait l’objet d’une reconversion touristique autour du thermalisme sur le site du crassier et du bois de Coulanges, permettant de maintenir de l’emploi localement.

Ce fut un voyage passionnant, à recommander !

Àmnéville vue aérienne - Collection particulière

Vitraux de l’Art Nouveau et de l’Art Déco

Depuis l’Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes, à Paris en 1925, quand l’Art Déco séduit le monde, un intérêt renouvelé pour le vitrail nous a fait découvrir les vitraux des sites industriels wallons et lorrains. Nous en avons déjà parlé (voir notre dossier en ligne sur les vitraux Majorelle au siège des aciéries de Longwy).
Signalons la création d’une association lorraine dédiée à l’étude du vitrail, ALORAF, Académie Lorraine des Arts du feu, dont le président est Francis d’Alascio.
La dernière livraison de Regards sur notre patrimoine, datée de décembre 2024 est largement consacrée à la famille de vitraillistes rémois, les De Troeyer.

Encyclopédie du patrimoine du Grand Ekaterinbourg,
Oural, Russie

La ville-usine de Syssert, derrière son barrage - © Elena Alekseeva

Annoncé dans la Lettre précédente, voici en ligne sur notre site le compte-rendu de l’ouvrage fondamental d’Elena Alekseeva et ses collègues sur le patrimoine industriel du Grand Ekaterinbourg.
Lors de la présentation officielle de son ouvrage, Elena n’a pas manqué de souligner sa participation aux travaux de l’APIC, dès ses débuts.

Couverture de l'ouvrage

Lettre du bout du monde, la Patagonie chilienne

Notre ami Jean-Pierre Frérot nous propose une redécouverte de la réhabilitation d’un site industriel patrimonial par l’industrie touristique les Bories de Puerto Natales.
Le guide touristique le Petit Fûté Chili, écrit en 2024 : "Les abattoirs et les immenses installations frigorifiques (les Bories de Puerto Natales) ont été conservés et réutilisés pour y aménager un hôtel de luxe, le Singular". En 1996, le Chili a déclaré l'ensemble Monument historique. C’est en 2011 que l’hôtel de luxe a ouvert ses portes : "une merveille de confort et d'architecture". À l'intérieur, les anciennes installations du système frigorifique, bien restaurées, peuvent être visitées gratuitement si on loge à l'hôtel, ou y consomme simplement une boisson.

À Puerto Bories ce monument national est un témoignage vivant de l'industrie de l'élevage du XXe siècle, lorsque les terres étaient dédiées à l'élevage de moutons et de bovins - © torresdelpaine.com

Charlotte, la fille de notre ami apicien, partie travailler en Patagonie, tient un site internet dans lequel elle écrit : "Au cours du XXe siècle, l’élevage de moutons et la vente de laine sont devenus un empire appelé Sociedad Exploradora de Tierra del Fuego. Louant, s’accaparant, achetant des terres, elle a pris le contrôle de près de 3.000.000 hectares et industrialisé l’élevage grâce aux dernières innovations européennes, jusqu’à sa dissolution en 1973".

L'élevage de moutons perdure dans une moindre mesure - Cliché JPF

À l’occasion d’une visite sur ce lieu réhabilité, Jean-Pierre est séduit : "Je suis charmé par le cadre grandiose et sublime, avec une part évidente d’authenticité… Sans se priver d’un confort haut de gamme, l’hôtel possède une âme : les immenses bâtiments historiques conservés abritent toutes les machines installées pour produire autrefois l’électricité et le froid. Des machines venues d’Angleterre. Impressionnantes. Presque vivantes. Et si l’on se décide à prendre une chambre donnant sur la mer, on apercevra les quais d’où partaient les viandes congelées produites localement et transformées pour l’Europe.
Sur la présentation de l’hôtel, on peut lire : "Le hall abrite un musée d'objets anciens et des équipements d'origine. Les immenses chambres donnent sur le fjord Última Esperanza et les Andes en toile de fond et offrent un généreux espace pour se détendre après une journée riche en aventures. Mais ce sont surtout les grandes baies vitrées de six mètres de long qui permettent de s'imprégner de la beauté de la région".
En suivant les liens ci- dessous nous avons une idée de l’immensité du site, et du cadre environnemental exceptionnel.
Quelques illustrations : une galerie de photos de l’hôtel, datées de 2021
et des photos du musée

Actualité du patrimoine industriel

Le futur quartier Berges de Marne sur la friche ferroviaire au cœur d'Épernay
L'interprofession au service de l’appellation Champagne, le Comité Champagne, sera le premier investisseur important, en se positionnant sur deux des trois halles ferroviaires historiques conservées. Un accord a été trouvé entre la municipalité et l'interprofession champenoise. Ce projet prévoit la création d’une cuverie et d’une cave expérimentales, de laboratoires d’analyses œnologiques, microbiologiques et sensorielles ainsi que des espaces tertiaires, sur une surface totale d’environ 11500 m². Les travaux devraient débuter fin 2027.
Voir l'article sur L'Hebdo du vendredi du 31 janvier 2025

Le site des Berges de Marne. En rouge, les deux halles où doit s'installer le Comité Champagne
© Ville d'Epernay

La forge Valentin à Outines, candidate pour l’opération "Sauvons notre patrimoine"

Le bâtiment de la forge Valentin à Outines (51) - © Association Les Amis d'Outines

Cette candidature présentée dans la presse en octobre 2024 nous fait revivre, grâce à l'association de sauvegarde les Amis d'Outines, l'histoire de cette forge depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à son arrêt en 1965. La toiture, les murs à pans de bois, le foyer de la forge sont à restaurer et les menuiseries à remplacer, mais les installations, les outils sont toujours en place. Le projet ambitieux et très intéressant est d'ouvrir la forge au public, après restauration et d'organiser des visites guidées rappelant l'histoire de la forge, expliquant le fonctionnement des machines, des outils utilisés et le travail du forgeron avec des démonstrations.
Suivre le développement du dossier sur le site de la Fondation du Patrimoine.
Voir un reportage réalisé par PTV Puissance télévision

Des nouvelles du patrimoine industriel ailleurs

Thierry Koestler nous écrit du Mexique et nous envoie trois présentations fascinantes.

Uriarte : une des dernières fabriques d'Azulejos à Puebla

"La peinture" , illustration extraite du document
© Thierry Koestler

Puebla (de son nom complet, Puebla de los Angeles) est une agréable ville du Mexique central, que nous avons eu le plaisir de visiter à plusieurs reprises dans le cadre de l’APIC.
On y fabriquait autrefois des azulejos, nom donné par les espagnols aux carreaux de faïence qui décorent les murs et les façades des maisons.
Dans le montage, que Thierry a eu la gentillesse de traduire, on les appelle aussi des "talaveras" du nom de la petite ville de Castille dont un groupe d’habitants avait importé cette technique. Merci à Thierry pour ce magnifique document.
À découvrir en ligne ici
Les mines de la route de l'argent en Basse Californie du Sud
Cette deuxième présentation nous rappelle que le Mexique approvisionna en argent toute l’Europe et aussi l’Asie, à partir du XVIe siècle. La structure ferroviaire, dont nous avons déjà parlé (Aguas Calientes) a été en partie construite par les nord-américains (Guggenheim) pour exporter l’argent tiré de tout le Mexique central.

À découvrir en ligne ici

Ancienne mine "Tunnel de las almas"
© Thierry Koestler

La fabrique Hercules à Queretaro, ou que faire du patrimoine industriel

À découvrir en ligne ici

La cour de la fabrique textile - © Thierry Koestler

À lire, à voir...

Les revues

  • L’APIC a reçu le numéro 84 de la revue Patrimoine industriel, daté de juin 2024, éditée par le CILAC. Dans son introduction, la présidente, Florence Hachez-Leroy, professeure à l’Université d’Arras, s’interroge sur les menaces qui pèsent sur le patrimoine industriel, même lorsque celui-ci est identifié, reconnu et classé. C’est une question de fond, sur laquelle nous aurons, nous aussi, à réfléchir.
    Lien vers la présentation de la revue
  • Nous avons reçu la dernière livraison de la revue Fontes, éditée par l’ASPM que préside Elisabeth Robert-Dehault. Il s’agit du n°135, daté de décembre 2024, dédié à "Marnaval en guerre". Comme à chaque fois, la revue est passionnante et toujours renouvelée. L’article de fonds, consacré à "Marnaval dans l’effort de guerre de la France" est signé de notre ami Philippe Delorme.
    Lien vers la présentation de la revue
  • Images du travail, travail des images, la revue électronique semestrielle en libre accès publiée par l’Université de Poitiers, publie le numéro 18 de février 2025 avec pour titre "Suspendre le travail, défiler dans la rue...", avec les regards croisés des photographes, vidéastes et des sociologues, historiens.
    Consultable en ligne à cette adresse
  • Citons le dernier numéro de la revue e-Phaistos, consacrée à l'histoire des techniques. Ce numéro daté de novembre 2024 traite de l'œuvre de Maurice Daumas, l'auteur de L'Archéologie industrielle en France.
    Présentation de la revue e-Phaïstos
    Lien vers la revue en ligne

Des expos


De Montmartre à Montparnasse. Artistes catalans à Paris (1889-1914)
Musée Picasso à Barcelone, jusqu'au 30 mars 2025.
Cette exposition remarquable se tient au musée Picasso de Barcelone. L’impressionnant catalogue est édité en plusieurs langues dont le français. L’un des commissaires de l’exposition est Elisée Trenc qui fut pendant de longues années professeur d’histoire de l’art à l’Université de Reims, et intervenant dans les colloques de l’APIC.
Les expositions universelles de 1889 et de 1900 à Paris sont célébrées et amplement commentées à Barcelone pour qui la Ville Lumière est le modèle incontestable.
À côté des artistes dont le jeune Picasso, au coup de crayon époustouflant, les documents d’époque rendent compte de cette ville qui offrait un hommage à la modernité avec la Tour Eiffel, si combattue, cependant. Toute la société est présente, depuis les équipes d’ouvriers mobilisés par les chantiers des Expositions, en passant par la petite et moyenne bourgeoisie active et affairée, jusqu'aux classes populaires que les tâches quotidiennes écartent du brouhaha festif de l’ouest de Paris.

Catalogue de l'expo et tableau "Le bateau-lavoir" - Cliché APIC

Une source d’émerveillement : les expositions du Musée Guimet (Paris)
Après la porcelaine monochrome (VIII-XVIIIe siècles) et les bijoux fabuleux de l’époque Ming (XIV-XVIIe siècles), le musée a présenté une exposition toujours visible sur la ville de Chang’An, la resplendissante capitale de l’Empire Tang (VII-Xe siècles), qui s'annonce être, au fil des trouvailles archéologiques, la plus grande ville du monde en son temps.
La maitrise de l’eau pour l’agriculture, le niveau de raffinement technique dans tous les domaines et l’inventivité dont font preuve les populations de l’Extrême-Orient nous conduisent à repenser nos paradigmes du patrimoine industriel.
L’exposition qui s’ouvrira le 30 avril va dans le même sens : il s’agit des gigantesques ouvrages des bronziers d'Angkhor, récemment mis au jour par les fouilles archéologiques et qui supposent une science, une maitrise et un savoir-faire inconnus jusque-là.
Voir sur le site du musée

Bijou Ming - Cliché APIC

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Ont contribué à la rédaction de cette Lettre (par ordre alphabétique) :
Denis Capovilla, Martine Combres, Gracia Dorel-Ferré, Jean-Pierre Frérot, Loïc Hervé.
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