Lettre de l'APIC n°19 - Octobre 2022
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La Lettre de l'APIC

ASSOCIATION POUR LE PATRIMOINE INDUSTRIEL

EN CHAMPAGNE-ARDENNE

L'APIC sur tous les fronts

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Perspective à Romilly-sur-Seine - © Les mercredis de l’Apic, 2015.

À Troyes, Musée d’art moderne, les 14, 15 et 16 octobre 2022.

Le colloque rassemble une trentaine de spécialistes du monde entier. Le programme définitif est en ligne sur notre site : voir la page.
L’accès est libre mais l’inscription reste conseillée : formulaire d'inscription.
La fête de la science 2022.
Au campus santé de l'université de Reims les 7 et 8 octobre 2022.

Comme chaque année l’Apic participe à ce rendez-vous de rencontres entre les chercheurs, les scientifiques, les acteurs culturels et pédagogiques dans le but de partager leur enthousiasme pour les sciences, les techniques avec tous les publics.
Le thème national retenu pour cette 31e édition est "Le climat, on en parle ?".
Avec le développement des industries du XVIIIe au XXIe siècle, qui s’appuie sur la consommation massive d’énergies, cette thématique retient tout particulièrement l’attention des membres de l’Apic.
De nouvelles activités pédagogiques et ludiques seront présentées sur le stand APIC au campus médecine du "Village des sciences de Reims".
Logo fête science Grand Est
Thème fête science 2022
Ouvrieres domicile_vignette

Illustration gallica.bnf.fr

Nous lançons une enquête :
Le paysage industriel invisible, celui du travail à domicile.


La visite programmée à Fontaine-les-Grès, le 16 octobre prochain, sur le site de l’entreprise Doré-Doré qui travaillait surtout avec des ateliers à domicile de tailles différentes, a fait surgir une interrogation : qu’en est-il du patrimoine du travail à domicile, qui a eu une grande part dans la production des entreprises et qui reste sous-estimé et rarement représenté ?
Les locaux n’étant pas spécifiques, comme dans une usine, ils sont rarement repérables aujourd’hui. Mais des outils peuvent rester dans les familles, des photos aussi.
Pouvons-nous recueillir, autour de nous, des traces tangibles de ce travail ?
Toutes informations et propositions de mise en valeur seront bienvenues, à l’adresse de l’APIC.
<<< Vous pouvez agrandir plusieurs illustrations en cliquant dessus >>>

Les mercredis de l'APIC

Les mercredis du patrimoine reprennent leurs habitudes et en espèrent la pérennité.

Au programme ce trimestre :
- le 21 septembre : le Conservatoire des arts métallurgiques de Dommartin-le-Franc
- le mardi 4 octobre : le Moulin à couleurs d'Écordal
- le 16 novembre : la place du champagne Laurent-Perrier dans le village de Tours-sur-Marne
- le 7 décembre : le Musée de La Bertauge à Somme-Vesle.

Lors du 1er semestre 2022 nous avons pu découvrir les ateliers ferroviaires d'Épernay en avril, le viaduc de Chaumont en mai et l'exposition sur la verrerie VMC en juin.
Voir l'agenda sur le site
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Le moulin à couleurs -,© https://www.moulincouleurs.fr

Le colloque de TICCIH à Montréal, du 28 août au 3 septembre

Tous les trois ans, l’association internationale de TICCIH tient un colloque où se rendent les représentants nationaux et tous ceux que le patrimoine industriel intéresse, comme objet de pratique, d’étude et de réflexion. Montréal s’était portée candidate pour cette année, en la personne de Lucie Morisset que certains d’entre vous avez vue et entendue à Lille, lors du colloque de TICCIH 2015. Les conditions sanitaires, encore en vigueur, ont sans doute empêché la présence d’un plus grand nombre ; de plus, la crise économique que subit l’Amérique latine nous a privés de la plupart des participants habituels, en particulier d’Argentine et du Brésil, et leur absence s’est fait cruellement sentir.
Cependant, les nombreux ateliers organisés ont permis de débattre de façon souvent passionnante, sur les thèmes présentés. À vrai dire, peu d’entre eux renouvelaient les sujets que nous traitons habituellement, mais cela permettait de voir le travail accompli, depuis plus de trente ans que TICCIH se réunit, régulièrement. Pour notre part, nous avons présenté, conjointement avec Simon Edelblutte, géographe et professeur à Nancy, un atelier sur "Industrie et formes urbaines, village ouvrier, ville-usine, ville de compagnie, ville industrielle... Enjeux actuels et questions patrimoniales, approches croisées". La nouveauté résidait surtout dans de nouveaux ateliers, malheureusement peu fréquentés, comme "Le patrimoine industriel colonial, regards croisés entre Afrique et Asie". L’entrée en scène de ces pays anciennement colonisés mais qui conservent un patrimoine important a permis de poser, sans doute possible sur les réponses, la question de la longue durée du patrimoine industriel et de ses implications sociales. C’était rafraichissant, au regard des nombreuses interventions d’architectes et urbanistes qui oublient souvent l’humain dans leur discours et dans leurs propositions concrètes. Nous aurons l’occasion d’en reparler.
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Maquette de la centrale Bauharnois - Cliché APIC

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Usine coton Monteregie (gravure) - Cliché APIC

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Réhabilitation en logements près du canal Lachine - Cliché APIC

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Le marché Atwater - Cliché APIC


Montréal était en soi l’objet de plusieurs excursions. L’énergie hydroélectrique était au centre des visites et des études de paysage. On sait que l’hydroélectricité forme les 99% de l’énergie produite au Canada, et que cette ressource est en partie vendue au pays voisin. Nous avons visité le dimanche qui précédait l’ouverture du colloque la centrale de Beauharnois et nous avons pu apprécier les systèmes de canaux qui rendaient le Saint-Laurent navigable. À Montréal même, le canal de Lachine a été la voie industrielle de la ville. Aujourd’hui déclassé, il a fait l’objet de réhabilitations soignées, transformant les usines en appartements et l’ancien canal en voie d’eau de loisir. Au colloque, quelques intervenants ont dénoncé la dérive du patrimoine industriel qui aboutit à la gentrification des quartiers restaurés. Au total, nous avons eu un avant-goût de ce que serait la visite du Québec, dans sa dimension industrielle. Ajouté au charme de ce pays où l’on parle français et où tout rappelle le pays d’origine, c’est une destination agréable, à recommander.

Nos liens privilégiés avec le Mexique, depuis 1995

Depuis 1995, nous sommes en relation avec ce pays passionnant à plus d’un titre. Notre point d’accroche est la région minière de Pachuca (État de Hidalgo) dans le Mexique central, où nous avons été les témoins de la constitution progressive d’une mise en valeur exemplaire de quatre sites miniers.
Lorsqu’il y a une trentaine d’années, Belem Oviedo (voir l’entretien mis en ligne sur le site) a été nommée directrice des archives minières de Pachuca, rien ne la destinait à la réalisation d’un ensemble muséal d’une richesse incroyable : trois mines mises en musée et un hôpital pour mineurs converti en musée également. Il faut citer cependant deux appuis essentiels sans lesquels rien n’eût été possible : ces mines désaffectées étaient dans l’escarcelle de la grande compagnie minière mexicaine basée à Monterrey. Celle-ci a cédé les sites à reconvertir et a fourni une aide financière non négligeable. L’autre appui vient de Marco Antonio Hernandez Badillo, merveilleux photographe de la mine et des paysages autour de Pachuca, et directeur adjoint des archives de Pachuca. Il a été l’âme de ces restaurations et de la création de ces musées de site, conjointement avec Belem, son épouse.
C’est dans ce cadre que l’APIC a été sollicitée à plusieurs reprises, sous la forme d’interventions, devant les mineurs, par exemple, ou encore de séminaires à l’Université de Puebla où Chantal Ravier et Françoise Picot ont pris la parole. Mais notre rôle s’est étendu aussi à la participation aux congrès de patrimoine industriel organisés souvent sous la présidence de Belem Oviedo, qui a été longtemps la représentante de TICCIH au Mexique. C’est ainsi que Françoise Picot a représenté l’APIC au congrès de San Luis Potosi en 2013.
Par la suite, j’ai été sollicitée comme présidente de l’APIC pour co-présider ou intervenir dans plusieurs colloques comme celui, qui en 2008 consacrait la reconversion des ateliers ferroviaires de Aguas Calientes, et coordonner avec Belem Oviedo les actes du colloque "Patrimoine industriel et développement régional » de San Luis Potosi et ceux du « Patrimoine de l’agro-industrie" qui s’est tenu à Mérida (Yucatan) en 2017.
Ces contacts, soutenus par une solide amitié forgée au long des années, font qu’en février 2022, à l’occasion du colloque d’Aguas Calientes qui faisait le bilan et dénonçait les limites d’une reconversion prestigieuse, celle des immenses ateliers ferroviaires de la ville, une petite cérémonie, totalement inattendue, a vu la remise d’un trophée par Belem à votre servante, au nom de ce compagnonnage qui n’est pas près de s’éteindre. Ce trophée représentait une lampe de mineur sur un socle d’obsidienne.
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Intervention de Françoise Picot en 2012 - Cliché APIC

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Le trophée remis à la Présidente de l'APIC

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Signature de la convention avec le musée en 2012 - Cliché APIC

Actualité du patrimoine industriel

Maison de santé pluri-professionnelle dans l’ancienne halle des moulages de la manufacture des glaces de Saint-Gobain.

L’ancien site de la manufacture de Saint-Gobain est partiellement reconverti en maison médicale. Le maire, Frédéric Mathieu, nous l’avait annoncé, mais le projet est mis à exécution. Vous trouverez ci-joint le dossier de presse qui a été diffusé le 1er juillet 2022 à l’occasion de la pose de la première pierre.
On sait que l’énorme friche de la verrerie, en partie site historique qui se visite, est un poids énorme pour la commune de Saint-Gobain, qui tente, petit à petit de se réapproprier le site.
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Ancienne halle des moulages Saint-Gobain
Coll. particulière

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La verrerie de Bayel (carte postale) - Coll. particulière

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Mercredi de l'APIC à Bayel - Cliché APIC 2013

La renaissance de la verrerie de Bayel ?

La municipalité de Bayel a pris à bras le corps le projet de faire renaître la verrerie comme lieu culturel centré sur l’histoire du verre, ses techniques et ses réalisations. Mais le lieu est vaste, il reste des fours verriers énormes. Que faire de tout le bâti ? Comment mettre en scène les techniques et les présenter au public ? Il faut un projet solide et bien sûr des financements.
L’architecte responsable de l’étude demandée par la communauté de communes est convaincu de sa richesse. Nous avons pu discuter de tout cela avec Madame Caillet, la maire de Bayel, qui est l’âme du projet de récupération du site. Il en vaut la peine. Situé non loin de Clairvaux, qui va être remodelé de fond en comble, Bayel est un élément fort de cette partie de l’Aube, à l’histoire très ancienne, illustrée par les Cisterciens, moines entrepreneurs et métallurgistes, dont l’activité était fondée sur l’exploitation de la forêt et l’usage industriel de l’eau.
Jean-Louis Humbert, fin connaisseur du patrimoine aubois, avait signé les pages concernant la saga des Marquot, verriers de Bayel, dans le volume Champagne-Ardenne édité par l’APIC, dans la collection Les Patrons sous le Second Empire, que le professeur Dominique Barjot avait dirigée chez Privat.
Le musée de la machine à coudre à Châlons-en-Champagne.

La pérennité de la collection "Louis-Cordier" (plus de 1000 machines à coudre) semble assurée à Châlons-en-Champagne. En effet, suite au décès des propriétaires, il fallait que le lieu reste affecté à cette activité (ce qui est réglé au niveau succession) et que le musée puisse réouvrir après 9 années d’interruption.
C’est chose faite ! une quinzaine de bénévoles, qui ont répondu à l’appel de Laurent Cordier et Françoise Billot, se sont constitués en association le 13 août 2022, permettant d’assurer la réouverture du musée au public pendant les journées du patrimoine des 17 et 18 septembre dernier. Les lieux rénovés (6 salles sur 7) ont vu se succéder un public curieux, dont une bonne partie connaissait les propriétaires et la collection, heureux de voir ce musée fonctionner à nouveau.
L’association espère pouvoir bénéficier de subventions dans un proche avenir car pour le moment, tout repose sur ces bénévoles que ce soit sur le plan financier ou disponibilité. Ceux-ci vont proposer des visites occasionnelles sur rendez-vous ou sur des créneaux réguliers et envisagent, dans la maison principale, l’ouverture de nouvelles salles pour les plus beaux modèles ainsi que des activités : salon de thé, cours de couture, expositions temporaires.
Contacts et visite des lieux sur la page Facebook du musée.
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Collection du musée © Musée de la machine à coudre

L'APIC a aimé

Rochefort et son riche patrimoine.

Une escapade à Rochefort (Charente maritime) permet la découverte de son patrimoine industriel très riche avec, dans le cadre de l’Arsenal des mers, la Corderie royale, les ateliers de la Frégate Hermione et le Musée de la marine.
Il faut également prolonger la visite jusqu’au pont transbordeur d’Echillais, l’un des 8 ponts transbordeurs subsistant dans le monde et classé monument historique en 1976. En fonctionnement entre 1900 et 1967, avant la construction d’un pont à travée levante en 1967 lui-même remplacé par le nouveau viaduc de l'estuaire, le pont transbordeur permettait la traversée de la rivière sans gêner les navires descendant la Charente pour rejoindre la mer.
Après une longue période d'abandon, le pont transbordeur reprend du service en 1994 pour les piétons et les cyclistes. Fermé entre 2016 et 2020 pour travaux de rénovation, il opère à nouveau les traversées le 29 juillet 2020, jour de ses 120 ans !
Historique et renseignements pratiques sur le site internet dédié.

La nacelle du transbordeur
© www.pont-transbordeur.fr

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La corderie royale de Rochefort - Cliché APIC

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Depliant projet MUSE_vignette
Le projet MUSE à Saint-Dizier.

Le projet MUSE se traduit par deux modules qui peuvent se déployer dans des espaces divers (friches industrielles, bâtiments délaissés, monuments historiques, médiathèques, etc.).
La salle Aragon à Saint-Dizier bénéficie d’une rénovation pour accueillir ces deux modules et pour recevoir le public.
  • MUSE Immersif
Le visiteur est invité à entrer dans un espace cloisonné installé au milieu de la salle. Il pénètre dans un environnement numérique avec une scénographie où sont présentées des projections en haute définition.
  • MUSE Découverte
MUSE Découverte permet de s’initier à l’art grâce à un parcours comprenant des activités ludiques ou didactiques.

Informations sur la page Facebook du projet et sur le dépliant téléchargeable.

Images du dépliant projet MUSE

Pour une prochaine visite...

Un weekend à Bruay en Artois ?
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La citée des Électriciens - © https://demainlaville.com

Pas très loin de nous, dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, Bruay-en-Artois propose des WE pas comme les autres, en logeant dans la fameuse cité des Électriciens.
Rendez-vous sur le site de la cité, où sont exposées les nombreuses activités possibles et les expositions proposées.

Vous pourrez compléter votre visite par celles de deux initiatives municipales de la toute proche Bruay-la-Buissière : la piscine Art Déco datant des années 1930, et les incroyables vitraux de la Mairie, qui exaltent le travail du mineur. Ils valent le détour, comme on dit.

Vitrail de l'hôtel de Ville de Bruay-la-Buissière
Coll. particulière

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Le bazacle

Le Bazacle à Toulouse - © https://www.familiscope.fr

Odyssélec

Nous ne quittons pas les électriciens, avec les propositions faites par le groupe EDF, qui, depuis les années, est devenu un vrai spécialiste de la visite d’entreprise.
Rendez-vous sur la page web du groupe.
Vous y trouverez une foule de suggestions.

Visiter une centrale hydroélectrique est toujours une expérience passionnante, mais le kiosque d’Odyssélec vous propose bien plus, et dans tous les coins de l’hexagone.

Voir la plaquette Odyssélec à télécharger.

Dans la vitrine du libraire… à Montréal

Nous vous présentons exceptionnellement dans cette rubrique des ouvrages sortis lors d’expositions à l’Écomusée du Fier Monde, une ancienne piscine des années 1930, appelée à l’origine "Le bain généreux", transformée en centre culturel. C’est un endroit magique, dirigé par des hommes et femmes convaincus de leur mission sociale. Parmi leurs ouvrages nous en avons choisi deux, pour leur répercussion en rapport avec nos propres travaux.
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Le bain généreux - Collection particulière

Au-delà des façades

Sur les 27 sites répertoriés dans tout le quartier, nous choisissons de vous montrer la Macdonald’s Tobacco, fondée en 1858 et qui comptait à ses débuts 1500 employées (en majorité, de 15 à 25 ans) sans oublier les enfants. Le site est parvenu presque dans son état initial jusqu’à nos jours.
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La manufacture Macdonald Tobacco, 1877
© Archives de la Ville de Montréal

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Usine Macdonald Tobacco - Christophe-Hubert Joncas 2013, © Association québécoise pour le patrimoine industriel

Affiche Familex © https://ecomusee.qc.ca

Produits Familex, de l’usine à votre porte (2021)

Fondée en 1928, l’entreprise Familex fabrique toute sorte de produits domestiques, pharmaceutiques, d’épicerie, de nettoyage et d’entretien. Comme les moyens de transports individuels ne sont pas développés et que les femmes restent à la maison, la vente se fait au porte-à-porte, par une armée de représentants qui sillonnent toute la province. Dans ce système, le détaillant n’existe pas.
Après la deuxième guerre mondiale, la fabrication de produits cosmétiques entraîne l’apparition des vendeuses à domicile. C’est donc de l’usine à la porte de la maison, d’où le choix du nom de l’entreprise. Celle-ci, totalement familiale, pratique dans son usine un paternalisme étendu, en accord avec les idées du temps.
Son mode de communication est la publicité, sous toutes ses formes, imprimée et radiophonique.
L’entreprise cesse lorsqu’elle est rachetée au début des années 1980. Elle marque une époque et des esprits, par des fabrications originales et très populaires dont certains se souviennent encore. Une partie des archives de Familex a été déposée à l’Écomusée du Fier Monde.
Le Fier Monde a également fait des expositions sur le circuit du lait en ville "Run de lait" (2010) et sur "Nourrir le quartier, nourrir la ville" (2017).
Plus d’informations sur son site internet.
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Dates à retenir sur l'agenda

Colloque « Patrimoines en tension : les paysages de l’industrie »
14, 15 et 16 octobre 2022 (Musée d'art moderne à Troyes)

La fête de la science 2022
7 et 8 octobre 2022 (Village des sciences de Reims)

Assemblée générale de l’APIC
21 octobre 2022 (Reims)

Pour adhérer à l'APIC

Téléchargez le bulletin d’adhésion sur notre site et adressez-le ainsi que le chèque par courrier postal aux adresses indiquées.
Tarif adhésion 2022 : 20 euros pour une personne, 30 euros pour un couple.
Ont contribué à la rédaction de cette Lettre : Martine Combres, Loïc Hervé, Noëlle Manzoni, Patrice Gielen, Françoise Picot, Denis Capovilla, Gracia Dorel-Ferré.
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ASSOCIATION POUR LE PATRIMOINE INDUSTRIEL
EN CHAMPAGNE-ARDENNE

Site internet https://patrimoineindustriel-apic.org/

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